mercredi 25 août 2010

J=1 : Comment on a passé 11h40 dans un avion, perdu les bagages de Sylvie, trouvé la faille du système antivol du Narita Express et fini devant un bol de ramen…

Lundi 23 août à 17h29, Caro, Baptiste, Cédric, Sylvie, Nicolas et moi sommes montés dans le RER B direction « Aéroport Charles de Gaulles 1 » qui contrairement à ce que son nom pourrait laisser à penser, n’arrive pas du tout au Terminal 1 de l’aéroport Charles de Gaulles, mais au terminal 3 (C’est un piège grossier mais il a laissé beaucoup de voyageurs sur le carreau). Une fois sur le quai, nous avons retrouvé non pas Mathieu (qui nous avait lâchement abandonné pour prendre un taxi) mais Sabrina, une amie qui suit les mêmes cours de Japonais que moi., et qui, en fait, prenait exactement le même avion que nous. Une fois passé l’épreuve du CDGVal, nous avons fini par retrouver Mathieu devant les comptoirs d’ANA pour un « fast check-in » qui a dû être un peu trop « fast » pour Sylvie en fait, mais nous verrons cela plus tard.

Une fois tous les bagages enregistrés, nous sommes allés au sous-sol de l’aéroport pour le traditionnel MacDo avant le voyage.

Et Hop, nous nous sommes installés dans l’avion. C’était parti pour 11h40 de bébés qui pleurent, de films non stop, de sièges à deux (voir avec Cedric et Sylvie) etc. Nicolas et moi étions à côté des sorties de secours, et ce n’est pas à prendre à la légère : au moment de la réservation, nous avons dû vérifier et accepter une quinzaine de points allant du « Vous n’accompagner pas de personnes dépendantes (enfants, personnes âgées, personnes handicapées…) à « vous pouvez vous exprimer en anglais et/ou en japonais », en passant par « vous êtes capables de suivre les ordres de l’équipage en cas de problème et aider les autres passagers à sortir » ou « vous savez ouvrir une sortie de secours » XD. A l’enregistrement, on nous a remis un papier avec les instructions à suivre en cas de problèmes et vérifier qu’on pouvait parler anglais, et une fois installés dans l’avion, rebelote, l’hôtesse est venue nous voir avec les mêmes instructions (ça doit être la couleur de mes cheveux : ils ont préférés répéter au cas où XD)
Bon point, les repas étaient plutôt sympas, sauf que le premier a été servi assez tôt, du coup, nous n’avions pas vraiment eu le temps de digérer le Macdo.

Suite à ce trépidant voyage, nous nous sommes retrouvés dans la longue file d’attente pour la douane (je ne reviendrai pas sur ma pensée concernant le complot mondial des douaniers peu affables). Après une bonne petite heure ou presque, nous avons retrouvé tous nos bagages qui nous attendaient sagement au milieu de l’allée à côté des tapis roulants. Tous ? Non, il en manquait un… le plus voyant… la valise rouge de Sylvie manquait à l’appel ! Après une longue discussion qui a mise en émoi toutes les employées ou réponse du comptoir ANA à Narita, la réponse est tombée : personne n’avait la moindre idée de ce qu’il était advenu de la valise ! Elle avait tout bonnement disparu du système ! (Sachez-le, les systèmes de traçage machin-truc IBM qu’ils vous vendent à la télé, c’est de la blague en vrai !)

Après, avoir laissé les coordonnées de nos 3 prochains hôtels (oui, en plus, on bouge beaucoup la première semaine) , nous avons dû quitter l’aéroport, mortifiés, sans nouvelle de la pauvre valise rouge… et nous avons pris le Narita Express, direction Ikebukuro, le quartier des clubs plus ou moins bizarres, des pachinkos, des jeux d’arcades en tout genre…

Dans le Narita express, ils ont prévu un super système d’antivol pour les bagages avec un code comme dans les piscines. Sauf que ce qu’ils n’avaient pas prévu, c’est que quelqu’un qui n’a pas dormi depuis un certain (grand) nombre d’heures, genre moi, pourrait par exemple refermer leur système avec le code par défaut (0000) : ce qui engendre une exception provoquant une impossibilité de rouvrir ledit système XD. Heureusement, le chef de gare du terminus a couru à ma rescousse avec sa clef passe-partout magique !!

Enfin, on s’est rendu à l’hôtel, où un message d’ANA nous attendait pour nous informer que la valise de Sylvie avait été retrouvée (on sait pas bien où) et qu’elle nous rejoindrait le 27 au Toya Onsen, le temps de la rapatrier au Japon et de l’envoyer sur Hokkaido. (+1 pour ANA pour la qualité de services quand même, j’en connais qui ont dû attendre bien plus longtemps pour ne pas avoir de réponse du tout) XD

Après avoir déposé nos bagages, nous sommes allés errer dans les rues d’Ikebukuro à la recherche de nourriture. Nous nous sommes arrêtés dans un petit restaurant de ramen, attirés par l’odeur : apparemment, c’était un bon choix, vu que le cuisinier avait été récompensé pour la qualité de ses pâtes et que ça avait l’air assez connu XD Y’en a qui ont pris des suppléments en croyant être à Opéra… Mauvais point, sur 7 personnes, je ne voudrais pas dénoncer, mais il n’y en a qu’un qui a réussi à finir le bol de nouilles géant XD.




Stay tuned !

Ps : je rajouterai des photos dès que j’aurais de nouveau une connexion internet.

1 commentaire:

Unknown a dit…

Magnifique photo du bol de ramen ! j'en ai l'eau à la bouche. Et je suis sûr que j'aurai pu terminer moi :)