J = 1 - Les divagations d'une première journée agitée

Afin de rétablir certaines vérités, il était impératif d'effectuer un résumé complet de cette première journée au pays des mangeurs de riz. Les vacances recèlent parfois des trésors inestimables comme un lever tonitruant de Nicolas et moi-même à 6h du matin, ayant visiblement mal encaissés le décalage horaire. Après quelques minutes, passés désespérément seuls dans la salle commune, nous décidâmes d'aller explorer la ville en quête de victuailles aux premières lueurs de l'aube. Slalomant entre les rares salary-men et écolières aux jupes pas si courtes que ça et aux chaussettes pas si loose et hautes non plus, nous aperçûmes une auberge typique et traditionnelle où nous nous restaurâmes.

Après cette folle découverte, nous rebroussâmes chemin pour inviter nos compagnons d'aventure. Les mets de choix eurent l'air de les ravir au plus haut point.


Par la suite, ne suivant que les conseils "avisés" de notre éclaireur local, connaissant le coin soit-disant comme sa poche à l'aide de sa carte magique, nous avons tenté de nous offrir les services d'un passeur et de sa barque pour le lendemain, en vue d'une excursion spéciale, à la recherche d'une quelconque plage paradisiaque. Après moults tractations, nous parvînmes enfin à un accord contre monnaies sonnantes et trébuchantes ainsi que quelques sacrifices en nature évidents. Nous tentâmes par la suite de découvrir une zone de sable blanc afin de nous adapter au climat et aux difficultés du terrain. En chemin, nous croisâmes de nombreuses bêtes féroces, terrées dans des antres caverneuses, sombres et improbables.

Nous nous échappâmes malgré tout grâce à quelques danses martiales connues seulement par quelques adeptes...


Arrivés enfin en Terre Sainte, nous constatâmes que la zone était particulièrement fréquentée, notamment par des barges monumentales dont parvenaient toutefois à s'évader quelques prisonniers au pied marin prononcé, en quête de liberté.

Après cette formidable aventure, il était temps de penser à trouver le chemin du retour, ce que nous fîmes péniblement. Mais nous croisâmes sur notre chemin, une horde de jeunes filles, succubes du diable probablement, qui nous encerclèrent non loin d'une taverne. Leurs cris de rage résonnent encore à nos oreilles alors que nous les laissions par devers nous, fuyant les jambes à notre cou.

Après toutes ces pérégrinations, nous aperçûmes enfin notre billet de retour en la présence d'une idole incroyable et d'un moyen de transport pour nous ramener chez nous...

A demain, aventurier, pour un nouveau périple...