vendredi 12 septembre 2008

J = 5 L'Okinawa world

Si certaines attractions (comme le pineapple park) ont au moins le mérite de faire rire, le parc d’Okinawa world, qui nous a laissé une impression amer, n’en fait certainement pas partie.
Le parc est divisé en 3 parties : La grotte de stalagmites, le village traditionnel, et enfin le zoo.
La visite, qui commence par la grotte, laisse présager un endroit somme toute honnête, sans être extraordinaire. En effet l’attraction est assez divertissante, et les plafonds couverts de stalagmites sont très impressionnants. Mais la traversée s’avère trop longue et finit par ennuyer (rien ne ressemble plus à une stalagmite qu’une autre stalagmite), voire même, pour certains, par oppresser (la grotte est profonde et certains passages très étriqués). Il restait donc encore, pour l’Okinawa World, à faire ses preuves pour justifier le prix d’entrée.

The cave

L’excursion se poursuit par le village traditionnel dans lequel il est proposé aux visiteurs de goûter les fruits de l’île et de découvrir la fabrication des shisas par la poterie.
Chacun d’entre nous a alors pu déguster divers boissons à base de Guam, d’ananas ou de fruits du dragon (un fruit amusant qui donne une couleur violacée très étonnante à la mixture), ainsi que des échantillons de ces mêmes fruits. Encore une fois, l’expérience s’avère amusante même si elle est un peu onéreuse, surtout lorsque 1400 Y, environ 9 €, sont déjà passés dans les billets (du coup, pour la justification du prix d’entrée, on repassera).

The mixturzes

The Jennyfer enjoying the mixturzes
Après ces rafraîchissements, nous avons assisté à la confection d’un shisa en terre glaise. La maîtrise dont le sculpteur a fait preuve durant ce processus n’a pas laissé de nous impressionner. Au risque de vous décevoir, il s’agit sans doute du meilleur moment du parcours. Jusqu’ici, on se demande ce qui a bien pu nous ruiner la visite ainsi que notre opinion générale sur ce parc.

Shisa's masta

C’est alors qu’on passe au Zoo, qui nécessite malheureusement un peu plus de temps et de sérieux. C’est en majeure partie autour du serpent, dont de nombreuses espèces sont présentes sur l’île, que l’attraction s’organise. Si, comme d’habitude, personne n’a pris la peine de traduire les notices explicatives concernant les animaux (qui d’ailleurs sont rares et extrêmement succinctes, même en japonais), ce sont les occupants eux-mêmes qui retiennent l’attention. Chacun d’entre eux est parqué seul dans une cage qui dépasse rarement les 1m2, un volume en tout cas très inférieur à l’espace vital nécessaire à tout reptile dépassant la taille d’un lézard. La première chose qui vient à l’esprit en contemplant ces animaux est que s’ils ne sont pas morts, ils ne sont certainement pas vivants. Aucun d’entre eux ne bougeait de son emplacement (en général recroquevillés dans un coin de la cage) ni ne réagissait aux moindres stimuli. Seule une mangouste, sans doute rendue folle par la captivité, la peur et la solitude, faisait les cent pas dans sa cage pour trouver la sortie. C’est à ce moment que la visite prend une tournure franchement désagréable. La situation de ces pauvres bêtes annihile le plaisir qu’on peut prendre à les contempler de si près. La dernière étape de l’Okinawa World n’est ni plus ni moins qu’une foire aux monstres destinée à exciter la curiosité malsaine du visiteur et dans laquelle rien n’est fait pour s’assurer du bien être des occupants. Seules 2 tortues géantes nous ont sauves la visite par leur enthousiasme et leur gloutonnerie.

2 autres tortues ninjas (ce qui fait en tout 3)

Tortue ninja en pleine exécution d'un mawashi miam-miam

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