vendredi 5 septembre 2008

J = 3 La révélation par le pineapple park

Il nous est arrivé aujourd'hui quelque chose de pas ordinaire. Un évènement qui, je crois, doit avoir lieu dans la vie de tout un chacun, et qui, de par sa force et sa signification, devra le guider tout au long du reste de son existence. Pour nous, cet évènement fut le Pineapple park. Comme j'ai pitié de vous, pauvre internautes, qui n'avez pas eu la chance d'être là au bon moment, je vous mets un lien pour qu'un jour, vous puissiez prendre votre courage à 2 mains et faire face à votre destin.

L'entrée du pineapple park


Pour décrire le Pineapple, il faut du courage surtout, mais aussi un peu de pitié et de compassion pour les gens qui l'ont crée et qui continuent, à notre plus grand bonheur, à le faire fonctionner.
Comme vous l'aurez compris, le pineapple park a un rapport avec les ananas. En effet, ce n'est ni plus ni moins qu'un parc où l'on cultive l'ananas. Comme peu de gens se posent la question de savoir comment pousse un ananas, les gérants ont eu l'idée de faire un parcours dans leur plantation, afin de faire découvrir tout l'intérêt de la culture de ce fruit.Evidemment, en fins commerciaux, ils ont aussi pensé à mettre des attractions dans leur tout nouveau parc. Ainsi, la visite commence par ce fameux parcours, qui n'est pas tout à fait ordinaire, puisqu'il se déroule en voiturette guidée. On peut dire qu'un effort certain a été fait pour donner à cette fameuse voiturette l'aspect qu'elle mérite, c'est à dire celui d'un ananas. Comme il serait trop facile de simplement prendre la voiture et de profiter du voyage, nous avons auparavant droit à une photo souvenir devant la voiturette qui, cela semble évident, ne doit être oubliée par personne. Une fois passée l'expérience de la photo de famille, nous démarrons donc le parcours. Celui-ci s'accompagne d'une petite description orale, qui, je vous le donne en mille, est faite dans un anglais japonisé tellement approximatif qu'on comprend 1 mot sur 4. De ce que j'ai pu saisir de toute façon, ça n'avait pas l'air essentiel pour comprendre que les arbres devant nous étaient des ananasiers et que les fruits étaient, oh surprise, des ananas. L'on apprend tout de même qu'il existe dans le monde 400 sortes d'ananas, ce qui confirme bien que nos performances en matière gustative sont trop faibles pour les distinguer les une des autres.

Le tracé du parcours

Les ananasiers
Des ananas
Une fois le petit parcours terminé, lorsque l'on pense être enfin libéré de ce qui nous semble bien être l'expérience de notre vie, on découvre avec enthousiasme que la visite se poursuit.
A ce moment de la description, il me faut reprendre mon souffle et réfléchir aux différents évènements qui se sont succédés, pour pouvoir vous en faire profiter un maximum.
Après notre descente de la voiturette ananas, nous avons donc continué un petit moment à pied, pour tomber, et non je ne divague pas, sur un musée de coquillages. Jusqu'au moment où j'écris ces lignes, je n'ai toujours pas saisi le rapport entre un ananas et un coquillage. A moins qu'on ait omis de nous dire qu'il est également possible de faire pousser un ananas dans une huître, mais cette hypothèse me semble assez peu probable. Nous entrons donc dans ce petit musée, qui aurait pu s'avérer fort intéressant, si les descriptions avait été dans un langage compréhensible. Malheureusement, tout était en japonais.
Sorti de là, et après nous être remis de toute cette charge d'émotions, nous retombons dans le monde pur et dur de l'ananas. Nous sommes à présent dans une cave à vins, où il nous est offert de déguster différents vins à base d'ananas. Bien sûr, à ce moment là j'aurais pu me demander pourquoi avoir voulu à tout prix faire du vin d'ananas, mais comme je n'étais pas à une contradiction près, j'ai préféré me laisser porter par les évènements. J'ai donc goûté les 3 sortes de vins (sweet, dry, sweet and dry), et je classerais les différents goûts sur une échelle de valeurs, allant de vraiment très mauvais à absolument infect. Une dame derrière nous a émis un bruit rauque en goûtant le vin, me confirmant que ma réaction n'était pas dûe à ma position d'étranger lointain.


Nous avons également eu droit à des gateaux à base d'ananas, des thés à base d'ananas, et enfin une poudre noire et totalement inconnue, probablement à base d'ananas (quoi qu'il n'est pas dit que la présence d'ananas dans les éléments vendus soit primordiale, puisqu'ils vendaient également des peluches concombre), et décrit comme le pire truc qu'il ait jamais ingurgité (à ce stade, ça se rapproche plus de la déglutition forcée que de la véritable dégustation) par popi.



La visite s'est heureusement terminée par ce magasin, qui clouait le festival ananasesque du pineapple park.



1 commentaire:

Anonyme a dit…

ou avais-tu bien pu mettre les doigts pour faire une tête pareil en les sentant fen...